Faten Amouri, présidente de la Chambre nationale de coiffure et de la cosmétique, affiliée à l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), a lancé un avertissement contre l’achat de produits de beauté et cosmétiques non conformes aux normes et d’origine inconnue, souvent vendus sur les réseaux sociaux.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, elle a souligné que “les produits capillaires et cosmétiques promus sur les plateformes de réseaux sociaux, à moins qu’ils ne proviennent de fournisseurs agréés, présentent des risques sérieux pour les consommateurs”.
Elle a insisté sur le fait que “la protection et la sécurité relèvent de la responsabilité des utilisateurs, invités à s’approvisionner uniquement auprès de circuits légaux et organisés”.
Cette mise en garde intervient après un appel du ministère de la Santé, exhortant les professionnels du secteur à cesser immédiatement l’utilisation de produits de lissage brésilien contenant de l’acide glyoxylique. Selon le ministère, ces produits exposent les consommateurs à de graves risques pour la santé, tels que des cancers des voies respiratoires et de la peau, ainsi que des dommages au foie et aux reins. Ces alertes ont été confirmées par l’Association Tunisienne des Insuffisants Rénaux et le Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes.
Amouri a également attiré l’attention sur la prolifération, sur des plateformes comme Facebook, Instagram et TikTok, de publicités pour des produits cosmétiques tels que les lissages à la kératine ou au “protéine” et les vernis à ongles, souvent non conformes aux normes sanitaires. Elle a appelé les consommateurs à privilégier les salons de coiffure et d’esthétique reconnus, qui s’approvisionnent auprès de fournisseurs respectant les normes légales.
Ces produits, souvent vendus à bas prix, séduisent un large public en quête de solutions rapides et abordables. Cependant, ils peuvent causer des dommages irréversibles à la santé, rendant cruciale la sensibilisation des consommateurs sur ces risques.
Amouri a conclu en appelant à une plus grande régulation des circuits de vente en ligne et à une vigilance accrue de la part des autorités pour contrôler ces produits et leurs origines.